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Les oiseaux de cage et de volière

18 février 2014

Faisan doré

Identification :
Faisan doré Le mâle est facilement reconnaissable en raison de sa huppe dorée et longue qui lui retombe sur la nuque, de sa vaste collerette marron écaillée de noir. La peau orbitale et les caroncules sont jaune pâle. Chez le faisan doré la face, la gorge et les faces latérales du cou sont bronzées. Le haut du dos est vert, le bas du dos et le croupion ont une teinte dorée. La poitrine est écarlate. Les flancs et le dessous sont rouges pouvant varier au châtain clair. Les plumes centrales de la queue sont noires mouchetées de cannelle, l'extrémité chamois et cannelle. La femelle, brune et tachetée, est plus difficile à reconnaître, car très semblable à celle du faisan de colchide. Elle a toutefois un dos plus sombre et davantage brun rougeâtre. Les jeunes Faisan doré et les immatures ressemblent aux poules mais leur queue est tachetée et de nombreuses taches rouges parsèment leur plumage.

Habitat : Le faisan doré vit dans les montagnes de Chine Centrale, jusqu'à plus de 2000 mètres d'altitude. Les massifs de bambous au pied des collines rocailleuses constituent son domaine favori. Il évite les forêts épaisses et les lieux humides ou découverts. Le développement de l'agriculture l'a obligé à s'adapter aux buissons de thé des plantations et aux bordures des cultures en terrasses.
Quelques oiseaux importés en Grande-Bretagne se sont échappés et implantés localement, au point que l'espèce y est considérée comme parfaitement implantée aujourd'hui. En Angleterre, Faisan doré le faisan doré occupe un habitat très différent de celui d'origine. Il choisit généralement les plantations denses de pins d'Ecosse et de mélèzes mais se rencontre aussi dans les forêts mixtes et vient se nourrir dans les zones plus dégagées.

Comportements : La plupart du temps, le faisan doré est solitaire, mais au printemps, le mâle chante Faisan doré avec vigueur pour attirer une femelle sur son territoire. Son cri de contact est un 'tchak' rauque et métallique. Si une femelle répond, une danse nuptiale élaborée prend place, au cours de laquelle le mâle hérisse les plumes de sa tête qu'il tient le plus près possible de la femelle, exhibant ainsi sa collerette marron. En même temps, il abaisse une aile et s'incline pour montrer au mieux son croupion doré et sa queue colorée. Si sa démonstration est concluante, les deux oiseaux s'accouplent. Lorsqu'il parade, le mâle emet un siflement puissant qui ressemble au bruit d'un pneu crevé.

Vol : Préfère courir que voler.

Nidification : La nidification de l'espèce dans la nature est mal connue bien qu'un nid ait été trouvé Faisan doré dans les herbes au coeur d'un bouquet de bambous. En captivité, la femelle pond à l'abri d'une végétation dense. Le faisan mâle ne participe ni à la couvaison ni à l'élevage des jeunes. Durant les 22 jours d'incubation, la femelle compte sur son plumage camouflé pour échapper aux prédateurs. A deux semaines, les jeunes savent voler Faisan doré mais restent avec leur mère jusqu'à ce qu'ils atteignent leur taille adulte, à environ quatre mois. Le faisan doré s'hybride parfois avec le faisan de lady amherst et produit des jeunes fertiles.

Régime : En Chine, le faisan doré se nourrit de feuilles et de pousses d'arbrisseaux, en particulier celles de jeunes bambous. Il mange aussi les fleurs de certaines espèces de rhododendrons. Divers petits insectes et araignées sont consommés également. Le faisan doré vit toute l'année sur le même territoire, toutefois les oiseaux qui vivent dans les montagnes élevées descendent chaque jour à des altitudes plus faibles pour se nourrir. Les habitudes alimentaires du faisan doré en Grande-Bretagne sont peu connues. Elles sont vraisemblablement proche de celles de son aire d'origine chinoise, à savoir jeunes pousses, baies et graines.

 


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18 février 2014

Faisan vénéré

 

faisan vénéréLe faisan vénéré est un galliforme comme le faisan commun, la poule domestique, la caille et les perdrix. Originaire des régions boisées du centre et du nord de la Chine, il a été introduit en Angleterre en 1831, puis en France en 1870.

Le faisan vénéré est actuellement peu représenté en France. Dans une dizaine de départements quelques populations naturelles se sont constituées. Dans une dizaine d'autres il se maintient grâce à des repeuplements réguliers. Il est peu présent dans le sud.

Les densités peuvent atteindre 5 à 30 oiseaux/100 ha selon la qualité des milieux. Les effectifs doublent habituellement en fin d'été. L'espèce apparaît tolérante même lorsqu'elle cohabite localement avec le faisan commun et ne nuit pas aux espèces autochtones.

 

Caractéristique :

Approximativement de la taille du faisan de colchide, le faisan vénéré a une tête blanche avec un large bandeau noir au niveau du front, partant des yeux jusqu'à la nuque. Une petite tache blanche macule l'arrière de l'oeil, la tête est séparée du corps par un étroit collier noir, le reste du plumage est brun doré, avec des plumes bordées par un liseret noir, la base des ailes est blanche, l'extrémité des ailes étant liserée de marron. Les plumes de la queue sont rousses, barrées de noir est peuvent atteindre 1m80.

 

Comportement et reproduction :

Il fréquente surtout les forêts de feuillus avec une préférence pour les forêts chênes et les taillis sous futaies. Comme tous les faisans il vit à proximité des lisières et des points d'eau. Il se nourrit à terre, il se perche pour dormir. Son vol est rapide bruyant au départ, mais de faible longueur.


Le faisan vénéré est une espèce peu grégaire, les bandes ne vont guère au delà de 8 à 10 oiseaux. La saison de reproduction intervient entre mi-mars et mi-juillet. Habituellement, il est silencieux, mais le mâle se fait remarquer en cette période par ses cris. Le mâle est généralement monogame mais ce n'est pas une règle.

Le nid est placé à terre, habituellement sous un buisson ou dans l'herbe. Il est construit d'aiguilles de pin ou de brindilles, d'herbes et de feuilles.

Le couple produit généralement une nichée par an, elle peut en produire une seconde, moins prolifique lorsque la première n'aboutit pas, généralement suite à un acte de prédation sur la mère ou sur la couvée.


La femelle pond de 6 à 10 oeufs. L'incubation dure entre 24 et 26 jours, assurée par la femelle seule.

Vers l'âge de 8 semaines, la famille se disloque, les petits deviennent autonomes, ils rejoignent les autres adultes, les mâles le groupe des mâles et les femelles le groupe des femelles.

 

Alimentation :

Il est omnivore, il se nourrit principalement de baies, de graines, de végétaux, de céréales, de glands, de faines, de rhizomes, d' insectes, de petits serpents et de vers de terre.

18 février 2014

Colin de Californie

Colin de Californie
Callipepla californica

Ordre des Gallifornes – Famille des Odontophoridés

QUELQUES MESURES : 
L : 23-27 cm
Env : 36-41 cm
Poids : M : 176 gr – F : 162 gr

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Le Colin de Californie est un oiseau rondelet avec une étrange touffe de plumes mouvantes sur le devant de la calotte.
Ce magnifique oiseau est l’emblème de l’Etat de Californie.  

Ang : California Quail
All : Schopfwachtel
Esp : Colín de California
Ital: Colino della California
Nd: Californische Kuifkwartel
Russe: Калифорнийская куропатка
Sd: Kalifornisk tofsvaktel

Le mâle adulte a le plumage gris-bleu et brun.
Les parties supérieures sont grises sur le dos, le croupion et la queue. Les ailes sont brunes et arrondies.

Sur les parties inférieures, la poitrine est bleu-gris. Le haut de l’abdomen est chamois alors que le bas est brun-roux et les côtés plutôt blancs, mais ces trois parties présentent un remarquable effet écaillé grâce aux liserés noirs des plumes. Les flancs sont bruns et striés de blanc. Les couvertures sous-caudales sont blanc chamoisé et la queue est grise.

Sur la tête, la calotte est brun-roux, bordée de bandes noires et blanches alternées. Le front est brun clair, et la couleur s’étend sur l’œil et vers le bas jusqu’aux couvertures auriculaires et aux côtés de la tête. La face, le menton et la gorge sont noirs bordés d’une bande blanche qui rejoint l’arrière de l’œil. La nuque est noire finement tachetée de blanc s’étendant sur les côtés du cou.
On peut voir un remarquable toupet de longues plumes noires projetées vers l’avant depuis le front.
Le bec court est noir. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont gris.  

La femelle est plus terne. Elle a la tête et la gorge grisâtres finement striées de noir. Le toupet de plumes est plus court que chez le mâle. Elle n’a pas les marques faciales aussi nettes.   

L’immature présente des extrémités chamois sur les premières couvertures alaires.

Huit races sont reconnues. Elles diffèrent par l’intensité des gris et des bruns sur le dos.

CRIS ET CHANTS :
Le Colin de Californie émet plusieurs sortes de vocalises, comme des cris aigus et des pépiements, parfois même des sifflements.

Beaucoup de cris sont associés aux parades nuptiales des mâles, mais servent aussi pendant que le groupe de nourrit, et pour donner l’alarme.

On peut entendre des grognements variés et des caquetages, et le fameux « ka-kah-ko » ou plus communément « chi-CA-go » emphatique et sonore.

HABITAT :
Le Colin de Californie fréquente habituellement les broussailles, les cayons avec des chênes, les déserts, les zones herbeuses, les cultures, les forêts vertes et les lisières, mais il peut aussi se trouver dans d’autres habitats tels que les parcs urbains et les jardins.  

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Colin de Californie est sédentaire dans sa distribution. Son habitat d’origine était le sud-ouest des Etats-Unis, mais l’espèce a été introduite au Chili, en Argentine, Nouvelle Zélande, Australie (King Island), Hawaï et la Colombie Britannique.

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Colin de Californie se nourrit des graines et des bulbes de plusieurs espèces de plantes (Lupinus, Lotus, Quercus…) et orge. Il gratte le sol et picore les feuilles dans la végétation. Il se nourrit sur le sol où il marche ou court aisément. S’il est surpris ou dérangé, il préfère s’échapper en courant, mais il lui arrive aussi de s’envoler brusquement en un vol très court. 

L’espèce est très grégaire. Les oiseaux se nourrissent et dorment en groupes presque tout au long de l’année.

Quand ils se nourrissent et que le contact visuel est difficile, ils émettent en permanence leurs « ut-ut » pour garder un contact sonore entre eux.
Si le groupe devient trop clairsemé, ils lancent leur « cu-ca-cow » typique et sonore. Si l’un des membres du groupe se trouve isolé depuis un moment, il a tendance à paniquer et lance ce même cri de façon forte.

Les groupes ont des sentinelles qui surveillent les prédateurs éventuels. Quand le danger est extrême avec une attaque aérienne par un rapace, ils émettent des « kurr » répétés. Mais les mâles adultes prennent des tours pour surveiller les alentours, perchés sur un point élevé, une branche, un pylône ou un toit. 

Malheureusement, cette tactique permet aussi aux hommes pendant la saison de chasse de localiser d’abord les guetteurs et ensuite tout le groupe.

Les parades nuptiales de ces oiseaux sont mal connues. Il semble que l’espèce soit monogame. Les mâles qui paradent exposent les parties les plus colorées de leur corps et de leur tête en abaissant les ailes et en les déployant, et en adoptant des postures frontales ou latérales.     

Le Colin de Californie prend des bains de poussière en groupes sur les zones ensoleillées. Cette activité fait partie de leurs journées. Ces bains créent des traces circulaires dans le sol meuble.  

VOL :
Le Colin de Californie vole par saccades sur de courtes distances. Son vol est court mais soutenu, avec des battements rapides.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction a lieu à partir de début avril (au sud) ou mai-juin (au nord) jusqu’en juillet-août.
Le nid est une dépression sur le sol, une coupe grattée et peu profonde tapissée d’herbes.     
Le Colin de Californie se reproduit dans les zones broussailleuses et les forêts ouvertes. Le nid est en général protégé par un arbuste, une touffe d’herbes ou autre végétation.

La femelle dépose 13-17 œufs, parfois davantage dans les nids communaux. Les œufs sont blanc-crème légèrement marqués de brun.
L’incubation dure environ 22-23 jours, assurée par la femelle. Les jeunes sont élevés par les deux sexes. Selon les conditions, il peut y avoir une seconde couvée. 

ALIMENTATION :
Le Colin de Californie se nourrit de graines et de bulbes de plusieurs espèces de plantes. Il se nourrit sur le sol en grattant.   

PROTECTION/MENACES/ STATUTS :
Le Colin de Californie a des populations sécurisées en dépit de la chasse intense dans l’ouest des Etats-Unis.

Il est aussi vulnérable aux changements survenus dans son habitat, et des déclins sont observés depuis 1960.

18 février 2014

Caille peinte de Chine

 

 

 

Description

 

Nom courant : Caille de Chine ou Caille Peinte
Nom scientifique : Coturnix chinensis

Classification
Classe : Oiseaux
Ordre : Galliformes
Famille : Phasianidés
Sous-famille : Perdicinae

Genre : Coturnix

Répartition
La caille de Chine est présente de l'Inde jusque dans le sud-est de l'Australie.
Longévité
5 à 8 ans en captivité


Dimorphisme sexuel :

Il est très facile de différencier le mâle de la femelle.
Le mâle porte un dessin noir et blanc bien marqué à la gorge, alors que la femelle ne possède pas ce dessin et elle est d'un plumage strié de couleur brune.

Alimentation

Les cailles de Chine sont des oiseaux spécialistes du nettoyage, c'est à dire qu'elles mangent les graines ou d'autres types de nourritures que font tomber les autres oiseaux qui gaspillent en triant leur nourriture, ce qui est un très bon point pour éviter le gaspillage et garder un sol un peu plus propre.
Donc principalement, son alimentation est composée d'un mélange de graines pour oiseaux exotiques bec droit (composé d'alpiste, millet, grumeau d'avoine, etc.) que vous pourrez trouver dans n'importe quelle animalerie ou grande surface.
Comme tout oiseau, la caille de chine aime la verdure sauvage (pissenlit, mouron blanc,...)
Occasionnellement, on peut leur donner quelques vers de farine.

En bilan, vous pouvez donner à vos cailles :

> Des graines
Mélange de graines pour oiseaux exotiques bec droit
Millet en grappes

> Herbes sauvages
Pissenlit
Mouron
Plantain
> Compléments
Pâtée d'insectes
Vers de farine (Pas en trop grosse quantité)
Biensûr, ne pas oublier de mettre de l'eau à leur disposition.
Pour résumer, les cailles ne sont pas difficiles à nourrir.

Logement

En captivité, la Caille de Chine cohabite avec beaucoup d'espèces d'Oiseaux d'élevage : des becs droits, des canaris, des euphèmes et aussi des petits becs crochus.
Son lieu de vie essentiel se trouve au fond des cages ou des volières intérieurs ou en extérieurs, mais dans la plupart des cas en cohabitation avec d'autres espèces.
Attention, certaines perruches en cohabitation peuvent s'avérer dangereuses avec les poussins.

La Caille de Chine vit en couple mais un mâle peut accepter deux ou trois femelles.
Mais surtout pas un autre mâle car deux mâles ensembles se trouveront en concurrence et il se peut que l'un des deux ne survivra pas, si vous n'intervenez pas avant.
Dans les grandes cages et les volières, la possibilité de mettre des cailles dépend en fait plus de la population que de l'espace lui-même.

Si vous voulez avoir de la reproduction naturelle, une grande volière bien aménagée est nécessaire, avec la présence d'abris qui servira de refuge pour isoler le mâle et la femelle de tout autres oiseaux .


En bilan, vous pouvez soit :

- Posséder une volière intérieur ou extérieur, où les cailles vivront sur le sol de la volière.
- Soit si vous manquez de place, vous pouvez mettre cet oiseau en batterie d'élevage ou dans une grande cage qui devra faire minimum devra faire minimum 60x40x40. Certains utilisent des cages à lapins.
Par contre la caille peut quelque fois faire un vol rapide et vertical de plus d'un mètre donc si vous la mettez dans un cage assez basse mettais comme du coton sur le plafond de sa cage pour éviter qu'elle ne se fasse mal.
17 février 2014

Prendre soin de son oiseau : cela prend du temps !

Le minimum que vous puissiez faire est de lui assurer une bonne hygiène. Quand tout va bien, votre oiseau est gai et passe beaucoup de temps à s'occuper de son plumage : ce dernier peut ainsi vous servir d'indicateur de sa santé !

Parasites et bactéries ne demandent qu'à proliférer sur votre oiseau. C'est encore pire dans une cage sale, trop petite ou surpeuplée, la promiscuité favorisant le développement de ces envahisseurs. Toutefois l'hygiène ne fait pas tout : vous devez aussi passer du temps avec votre oiseau - a fortiori s'il est seul - car l'ennui pourrait le rendre malade. Et si vous souhaitez lui apprendre à parler, faites plusieurs séances quotidiennes et armez-vous de patience...

Oiseau : pas de concession avec l'hygiène !

Soin oiseauxL'eau de l'abreuvoir, les graines des auges, les fruits et légumes en sus : tout se change tous les jours. Le fond de cage, amovible, mérite également d'être lavé quotidiennement à l'eau chaude avec un produit de vaisselle (attention à bien rincer). Pour la cage au complet, il faut s'y mettre une fois par semaine, en retirant les fientes partout où elles se trouvent (perchoirs inclus).

Votre oiseau vous aide à sa façon, en s'occupant de sa propre toilette. Il y a bien sûr le bain d'eau tiède mais c'est surtout son bec qui lui sert de peigne et fait le gros du travail : après l'avoir imbibé de sébum sécrété par une glande proche de la queue, il s'en sert pour lisser parfaitement ses plumes. Au-delà de l'aspect esthétique, cette pratique est fort utile puisqu'elle lui permet d'éliminer bon nombre de parasites au passage. En outre, certains oiseaux grattent leur bec sur une surface rugueuse ou avec leur patte, éliminant de fait des bactéries.

Finalement, ce sont surtout pour ses griffes, que votre oiseau va avoir besoin de vous : en effet, chez un oiseau captif, elles ne s'usent pas assez. Quand elles deviennent trop longues, il faut couper avec des petits ciseaux vendus en animalerie, spécialement prévus à cet effet. Pour bien faire, ne dépassez jamais l'équivalent d'un demi-cercle (si la griffe était posée sur le cadran d'une montre avec le haut du doigt situé à midi, il ne faudrait donc pas couper la griffe au-delà de 6 heures). La première fois, demandez au vétérinaire de s'en charger pour avoir un modèle. Idem pour la coupe du bec de certaines perruches, à faire avant qu'elles n'arrivent plus à se nourrir : mieux vaut confier cette mission encore plus délicate à un professionnel.

Les signes qui doivent vous faire consulter

Tout peut évoluer très vite chez un oiseau et c'est pourquoi vous ne pouvez pas vous permettre d'attendre, si votre petit protégé présente l'un de ces symptômes : s'il se tient en boule, plumes ébouriffées et tremblant, les yeux clos. Méfiez-vous également s'il présente un jetage important (sécrétions s'écoulant du bec) ou des troubles respiratoires (rythme accéléré). S'il a du mal à se percher ou à se déplacer, s'il est souillé par du sang ou par des excréments, si son bec et ses pattes sont déformés ou présentent des écailles. S'il a des zones sans plume, s'il ne touche plus à son alimentation ou encore, si ses fientes sont liquides ou absentes. Emmenez-le très vite chez le vétérinaire, faute de quoi, l'évolution pourrait être dramatique...

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17 février 2014

Bien nourrir son oiseau : c'est essentiel !

Dans la nature, certains oiseaux sont granivores, d'autres insectivores, frugivores (ils se nourrissent de fruits) ou nectarivores (de nectars). Ceux que l'on adopte sont pour la plupart granivores, ce qui nous simplifie la tâche. Pour autant, tous ne veulent pas des mêmes graines !

On trouve dans le commerce des mélanges adaptés à la plupart des oiseaux en captivité. Attention, les oiseaux ont la fâcheuse manie de trier leurs graines pour manger uniquement celles qu'ils préfèrent. Non seulement ils en mettent partout, mais surtout, si vous ne changez pas quotidiennement leur nourriture, les graines restées au fond vont moisir et provoquer des troubles digestifs. Pensez également à l'eau fraîche et à un os de seiche, à laisser à disposition.

Oiseaux de petite taille : tous les jours un petit peu

Nourriture oiseauxLeurs besoins sont modestes : par exemple, 5 à 6 grammes de graines par canari et par jour suffisent. On trouve des mélanges prêts à la consommation, en magasin spécialisé et correspondant aux besoins spécifiques de chaque oiseau : c'est de loin la solution la plus pratique. Car pour ceux qui veulent se lancer dans un repas maison, ça se complique : en gros, il faut des graines d'alpiste (65 %), du gruau d'avoine (20 %), de la navette (5 %), du lin (5 %), du chanvre (3 %) et du niger (2 %) pour un canari. Le diamant mandarin prend aussi des graines d'alpiste, mais plutôt mélangées avec du millet. Et les proportions changent selon les oiseaux (demandez conseil au vétérinaire).

A leur donner également, en petites quantités : un bout de feuille de salade (à changer tous les jours) et un morceau de fruit frais (pomme, poire, cerise, etc.), non traité par des pesticides. Une fois par semaine, c'est Byzance : vous pouvez donner à vos canaris un peu de protéines animales sous forme de ver de farine, de mouche, de pucerons ou d'oeufs de fourmis déshydratés (en vente en animalerie).

Perruches et perroquets : gare aux déséquilibres

Sur le plan quantitatif, les besoins d'une perruche sont doubles de ceux d'un canari : 10 à 12 grammes par jour. Là encore, le plus simple est d'acheter un mélange "spécial perruches" dans le commerce. Sinon, il faut des graines d'alpiste (50 %), du millet blanc (14 %), jaune (14 %) et roux (5 %), du gruau d'avoine (10 %), du riz paddy (5 %) et du chènevis (2 %). Pour le plaisir, on peut donner un peu de graines de tournesol mais pas trop du fait de leur richesse en graisses. Quant au millet, les perruches en raffolent au point de bouder toutes les autres graines : là encore, les quantités distribuées doivent être toutes petites. Un morceau de fruit ou de salade (non traités) sont les bienvenus, y compris quelques graines de lin en période de mue. Enfin, un peu de protéines animales hebdomadaires (des vers, des mouches, des pucerons ou des oeufs de fourmis) sont utiles.

Pour les perroquets, on trouve dans le commerce des aliments complets sous forme de granulés (ça évite que l'oiseau trie ses graines, mais tous n'apprécient guère la formule) ou des mélanges de graines composées de 70 % de céréales et de 30 % d'oléagineux. On peut rajouter en toute petite quantité, des noix, des amandes, des fruits, des légumes, voire un peu de viande hachée et cuite...

17 février 2014

Bien accueillir son oiseau : les petits détails qui comptent ...

Où installer votre nouvel oiseau ? Entre bon sens et choix décoratif, votre coeur balance. Sachez que le choix de la cage compte autant que son emplacement. Aussi, les deux méritent réflexion ! Le point pour que votre oiseau se sente tout de suite à l'aise...

Avant d'acheter votre oiseau et dès votre arrivée, mettez sa boîte de transport devant la porte de sa cage pour l'obliger à y entrer. Ensuite, laissez-le tranquille le temps qu'il prenne connaissance des lieux. Ce n'est pas le moment de passer l'aspirateur ou de jouer de la trompette !

Quelle cage pour quel oiseau

Accueillir son oiseauDans le doute, il vaut toujours mieux viser grand car un oiseau redoute surtout le confinement ou la surpopulation : le minimum, c'est une cage rectangulaire d'un mètre sur 0,70 et 0,40, pour un petit passereau. Elle doit être suffisamment large pour qu'il puisse étendre ses ailes. Visez d'autant plus large que vous envisagez de rajouter d'autres oiseaux par la suite. Les oiseaux à bec crochus aimant s'agripper aux barreaux pour grimper, choisissez-les horizontaux. Pour les autres, des barreaux verticaux font très bien l'affaire. Vérifiez que l'espace entre les barreaux ne permette pas à l'oiseau d'y glisser sa tête.

A l'intérieur de la cage, prévoyez suffisamment d'auges et de perchoirs (fixes et mobiles) en fonction du nombre d'oiseaux : tablez sur un diamètre de 1 centimètre pour des canaris, 3-4 centimètres pour des perroquets. Il vous faut encore un abreuvoir, une baignoire adaptée à leur taille, un endroit où ils puissent se réfugier (maisonnette pour oiseaux), éventuellement un miroir, une échelle pour les perruches, un os de seiche, etc.

Autre point important à considérer : l'aspect pratique de la cage. Un fond de cage séparé de la cage par une grille est le bienvenu, car cela évite à l'oiseau de marcher dans ses déjections. Il faut aussi des portes suffisamment larges pour pouvoir y passer votre main et possédant un système de fermeture fiable, surtout avec un perroquet, très doué pour les ouvrir avec son bec !

La pièce idéale pour un oiseau domestique

Installer la cage dans la cuisine ou la salle de bain, ce n'est pas une bonne idée car un oiseau est fragile : il lui faut une température (entre 17 °C et 22) et une hygrométrie aussi stable que possible, loin des fumées (de cigarettes) et des vapeurs de cuisine. Si vous choisissez votre chambre, attention car beaucoup d'oiseaux se lèvent (et chantent) avec le lever du soleil. Finalement, le salon est la pièce la plus adaptée, à condition d'être lumineux, sans pour autant aller jusqu'à exposer votre nouveau compagnon devant la fenêtre : en hiver, il risquerait des courants d'air. Et en été, la vitre ferait "effet de serre". Evitez encore la proximité d'un appareil de chauffage, d'un ventilateur ou d'un climatiseur.

Placez la cage sur un meuble ou une colonne, à environ 1,50 mètres du sol ou encore, si vous avez un chat, accrochez-la au plafond, à distance respectueuse de toute étagère : en effet, vous ne pouvez être certain qu'un chat ne se laissera pas guider par ses instincts de prédateur. En outre, il est fort peu probable que votre oiseau apprécie d'être observé avec intensité par un gros minet !

17 février 2014

Bien choisir son oiseau

Adopter un oiseau mérite réflexion. Si les petits oiseaux d'ornement vivent 5 ans en moyenne, d'autres comme les Gris d'Afrique vivent 60 ans et les vétérinaires connaissent même des centenaires !

Commencez par vous poser les bonnes questions. Avez-vous de la place pour une cage et de quelle taille ? Préférez-vous un oiseau superbement coloré, un chanteur inconditionnel ou un beau parleur ? Avez-vous envisagé une solution de garde pour les vacances ? Combien de temps avez-vous à lui consacrer au quotidien ? Pour toutes les tâches de nettoyage et d'hygiène, ne comptez pas trop sur vos enfants.

Adopter un oiseau : faites le bon choix

Choisir oiseauQuand on débute, certains oiseaux sont nettement plus faciles à gérer que d'autres : c'est le cas des canaris, des diamants mandarins, des rossignols du Japon (ou Léiothrix jaunes), des moineaux dorés et des perruches, qui ont bien des avantages : abordables à l'achat, faciles à maintenir en captivité et assez peu farouches. En outre, certains oiseaux comme les perruches callopsittes sont d'un tempérament calme, pacifique et sont même très câlines, une fois apprivoisées. Quant aux canaris (mâles), rossignols et moineaux, ils ont un chant particulièrement mélodieux. Cependant, cet atout peut vite se transformer en cauchemar si vous vivez dans un appartement mal isolé avec des voisins irascibles : en effet, un oiseau adore chanter au lever du soleil, pensez-y ! Si vous êtes un maniaque du ménage, enfin, réfléchissez à deux fois avant de craquer : un oiseau fait bien souvent des saletés autour de sa cage, ne serait-ce qu'en triant ses graines dans sa mangeoire.

Cela se complique nettement avec le choix d'un perroquet : outre sa longévité qui en fait le compagnon de toute une vie, cet animal requiert beaucoup d'attention au quotidien (certains disent "comme un nourrisson") sous peine de développer de graves troubles du comportement. Idem si vous optez pour un oiseau "parleur" comme le mainate : pour lui apprendre à répéter vos paroles, il vous faudra une bonne dose de patience, sans garantie de résultats.

Achetez son oiseau au bon endroit

N'achetez jamais un oiseau exotique à quelqu'un qui exige un paiement en espèces et ne vous délivre aucun certificat de vente. Certaines espèces sont protégées et vous vous exposeriez à de graves sanctions pouvant aller jusqu'à la prison. Un oiseau d'élevage et né en captivité - ce qu'il vous faut - se reconnaît à la présence d'une bague fermée à sa patte (alors qu'une bague ouverte refermée avec une pince, signifie souvent que l'animal a été capturé dans la nature et peut être importé illégalement). Surtout, prenez un jeune déjà sevré (2 ou 3 mois selon les races), voire deux oiseaux s'il est avéré qu'il préfère la vie en collectivité.

Demandez ses adresses à un vétérinaire qui connaît bien les oiseaux - il sera content de vous avoir comme client plus tard - et visitez plusieurs boutiques spécialisées. Choisissez uniquement un oiseau vif, au plumage bien lisse, l'arrière-train propre et qui s'envole à votre approche. Des plumes collées, sales ou hérissées, sont bien souvent le signe que l'oiseau est malade, a fortiori s'il court au lieu de s'envoler...

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Les oiseaux de cage et de volière
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